Technicien.ne supérieur.e en biologie moléculaire et microbiologie

Laboratoire et localisation

Laboratoire : Unité Evo-Eco-Paléo – Equipe Evolution et Ecologie

Adresse du laboratoire : Université de Lille, Cité scientifique. Bâtiment SN2, 59655 Villeneuve d’Ascq

Le contrat

Nature du contrat : CDD

Durée du contrat : 10 mois

Prise de fonction : Janvier 2018

Salaire : 1200€ / mois

Contexte

Le laboratoire EEP est partie prenante du projet CPER « Climibio » (2015-2020) qui vise notamment à étudier l’impact du changement climatique sur la biodiversité. C’est dans le cadre de ce financement qu’intervient le présent recrutement.

L’objectif général du projet est d’évaluer les impacts potentiels du changement climatique le long d’un gradient d’urbanisation sur la structure des communautés de pollinisateurs sauvages et sur la santé de ces auxiliaires écologiques précieux. L’urbanisation croissante du milieu s’accompagne de deux types de modifications majeures qui peuvent impacter la santé des pollinisateurs sauvages : une modification très nette des populations florales et une augmentation progressive de la température de la périphérie vers les centres urbains, en raison du phénomène d’ilots de chaleur prédit en zone urbaine. En effet, en raison des caractéristiques même de l’environnement urbain, on s’attend à des augmentations possibles de la température ressentie en centre-ville (de l’ordre de + 3 à + 9°C, notamment en période caniculaire) par rapport à la périphérie. Nous visons à évaluer l’impact de ces modifications sur les aptitudes immunitaires d’espèces témoins (bourdons) par l’évaluation et la comparaison de l’immunocompétence d’individus prélevés en différents points de ce gradient. L’analyse de l’expression différentielle de gènes immunitaires candidats, préalablement sélectionnés à partir des connaissances disponibles quant à l’effet des pathogènes et des paramètres nutritionnels sur l’immunité des apoïdés, nous fournira une cartographie du statut immunitaire des pollinisateurs le long d’un gradient d’urbanisation.

Au cours de la première phase du projet (année 2017), 180 ouvrières appartenant à 2 espèces de bourdons sauvages ont été collectées sur 9 sites d’études répartis sur 3 niveaux d’urbanisation. Une quinzaine de gènes immunitaires candidats ont été caractérisés chez chacune. Il s’agit maintenant de quantifier l’expression de ces gènes candidats chez les bourdons collectés par RT-qPCR. L’immunocompétence d’une espèce témoin selon le site de capture sera estimée par la réalisation de tests antibactériens. Enfin la charge parasitaire subie sera évaluée par détection PCR.

Prises de responsabilités attendues

  • Le/la technicien.ne aura à assurer les taches liées à la mesure de l’expression différentielle des gènes candidats entre échantillons, à détecter la présence et l’abondance de parasites connus par approche PCR et à réaliser les mesures de différents traits immunitaires. A l’été 2018, il/elle participera à la 2e session de capture des bourdons sur le terrain (Lille et alentours), et à cette occasion assurera de façon autonome le prélèvement et le stockage des échantillons biologiques à tester.

Principales missions

  • Analyse de l’expression différentielle de gènes candidats (Extraction des ARN totaux, RT-qPCR);
  • Estimation du niveau d’infestation parasitaire par détection PCR;
  • Évaluation de marqueurs d’immunocompétence (tests antibactériens);
  • Participation à la 2e session de captures des bourdons sur le terrain (Lille et alentours) - Prélèvements et conditionnement des échantillons biologiques.

Compêtences / Pré-requis

De formation supérieure (Bac +2 à +3), vous justifiez d’une expérience minimum d’au moins 1 an en laboratoire de biologie moléculaire. Une expérience en microbiologie serait un plus mais la formation pourra être complétée sur place.

Contact

Personne de contact : Virginie Cuvillier

Emploi

Date d'expiration :
21 octobre 2017
Publié par