Événements

Spectacle "La Fille de la Sucrerie"

Un week-end UNIQUE avec « La Fille de la Sucrerie »

Le spectacle, écrit spécifiquement pour la Sucrerie de Francières, par la Compagnie la Cyrène, sera joué sur les lieux mêmes de la Sucrerie Distillerie de Francières (S.D.F), les 09, 10 et 11 Juin prochains.

Le texte de Roger WALLET s’appuie sur l’histoire de la Fabrique, de sa création (1829) à sa fermeture (1969). Il évoque la vie et le travail des ouvriers dont la mémoire reste vive.

Trois occasions de venir s’émouvoir au jeu des comédiens-musiciens de la Cyrène : Virginie DUPRESSOIR, Michel FONTAINE, Eric POIRIER et Gilles REMY, mêlé à du théâtre de papier et enrichi par des intermèdes musicaux.

  • Vendredi 09 Juin à 20h30
  • Samedi 10 Juin à 20h30
  • Dimanche 11 Juin 15h30


Tarif normal : 10€/personne
Tarif "peu de revenus" : 0€

Réservation conseillée au 09 81 35 69 53


Synopsis

Agnès Germain écrit une série d’articles sur l’histoire de l’industrie sucrière dans l’Oise. Elle se rend à Francières, où elle est née en 1956 : son père y était électricien. C’est pour elle l’occasion d’un retour ému sur son enfance et sur l’histoire familiale : l’immigration à la fin du XIXème depuis la Pologne (la naturalisation, pour faits de guerre, surviendra en 1919), dans le souvenir de l’ancêtre mythique qui travailla dans la toute première sucrerie, « inventée » en 1806 par le Prussien Achard… Cette histoire se confond, au XXème siècle, avec celle de la SDF (sucrerie distillerie de Francières) qui, jusqu’à sa fermeture en 1970, restera dirigée par la famille de Gaston Benoit. En émerge la noble figure de sa femme Marguerite, décisive durant la Grande Guerre et, quarante ans plus tard, au décès de son gendre. Le spectacle évoque aussi de façon précise le cycle des interventions techniques et chimiques qui permettent à la betterave sa transformation en sucre.

Les nombreux personnages trouvent à s’exprimer par la voix des quatre comédiens et par les marionnettes de carton qui les incarnent. Les époques de l’histoire se repèrent aussi aux chansons qui, à l’orgue de barbarie et à l’accordéon, rythment la vie de la sucrerie, comme le fit, dans la réalité, l’ensemble du « Jazz Robert », qui était la clique de la sucrerie.